A Bordeaux, à la Libération, les salles de projection accueillent encore, en alternance des représentations théâtrales et cinématographiques. Progressivement les cinémas vont se spécialiser comme le Rio qui ouvre ses portes en 1952, rue Judaïque. Ce mouvement s’accompagne de l’apparition du Cinémascope adopté dans les années 1950 par le Français, l’Odéon et l’Olympia Gaumont du cours de Verdun.

Cette invention va permettre aux Bordelais de découvrir sur des écrans larges les premiers grands succès d’un cinéma américain conquérant (Autant en emporte le vent, 1950) ou les premiers films d’une nouvelle génération de cinéastes français comme Jacques Tati (les vacances de M. Hulot, 1953). Cet itinéraire bordelais sur les traces des cinémas d’après-guerre sera l’occasion d’évoquer ce « monde d’après » culturel qui se recompose.

Rendez-vous à 18 heures devant le théâtre français (cinéma CGR) à l’angle du cours de l’Intendance.

Visite proposée dans le cadre des Balades urbaines de la Ville de Bordeaux à l’occasion de l’exposition   » Le monde d’après, 1944-1954. Des lendemains qui chantent ? » présentée au Musée d’Aquitaine

Sur réservation

Cliché : Pétronille